fbpx

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel article dédié à un livre. Je vais aujourd’hui vous donner mon avis sur le livre Les mots sont des fenêtres de Marshall Rosenberg.Un livre qui parle de communication positive et qui va vous aider à mieux communiquer avec les autres. Notamment grâce à la communication non violente et bienveillante !

Mais je vais surtout vous parler des quatre principes clés qu’il faut selon moi retenir de ce livre. Cela ne vous empêche pas de le lire pour en savoir plus. Je l’ai lu au format e-book car c’est plus économique et, selon moi, plus pratique. Mais vous le trouverez aussi très facilement au format papier. C’est parti pour les quatre principes clés à retenir du livre Les mots sont des fenêtresde Marshall Rosenberg.

 

Un plan d’action pour une communication non violente

La première chose à retenir selon moi de ce livre de Marshall Rosenberg est un plan d’action qu’il nous donne pour améliorer notre communication afin qu’elle soit non violente.

Le premier point de ce plan d’action est d’analyser une situation sans l’évaluer. Par exemple, votre collègue de travail a mis le bazar sur votre bureau en laissant traîner des papiers, etc. Analyser sans évaluer signifie que vous allez intégrer les faits mais pas juger votre collègue.

C’est ensuite que vous allez sonder vos sentiments par rapport à cette situation. Dans notre exemple, vous pouvez avoir la sensation de perdre le contrôle sur votre espace de travail, d’être envahi par votre collègue.

Troisième point du plan d’action : vous allez vous demander quel est le besoin qui est à l’origine du sentiment que vous ressentez. Avec notre exemple, c’est un besoin d’ordre et de limites.

Quatrième et dernière étape de ce plan d’action : formuler une demande à la personne. Pour reprendre notre exemple, ce sera dire au collègue en question de ne plus laisser ses affaires traîner, de respecter l’espace de chacun.

 

Quatre pistes pour améliorer votre communication

Pour que ce plan d’action soit encore plus efficace et que vous puissiez améliorer votre communication, j’ai quatre conseils à vous donner sur des choses qu’il faut tout simplement arrêter de faire. Ils sont bien sûr extraits du livre de Marshall Rosenberg.

La première chose à abandonner, c’est tout ce qui est jugements moralisateurs, jugements de valeur. Par exemple dire d’une personne qu’elle est feignante, lente, ennuyante, etc. Ce n’est que votre avis. En disant cela, vous comparez la personne à vos idéaux personnels, vous faites une leçon de morale selon vos propres critères. Pour la personne qui reçoit cela, c’est extrêmement blessant.

Et pour vous, c’est du négatif. Vous avez mieux à faire que vous concentrer sur ce que vous considérez être un défaut chez les autres. Commencez donc pas ne plus émettre ce genre de jugements, en présence de la personne concernée ou non, et vous finirez par ne plus le penser. Vous verrez que votre communication s’en trouvera grandement améliorée.

La deuxième chose à abandonner pour améliorer sa communication c’est la comparaison. On a tous tendance à se comparer aux autres, en bien ou en mal, et cela n’apporte que du négatif. Parfois aussi à comparer d’autres personnes entre elles. Cela est tout à fait inutile et crée de la communication anxiogène. Il s’agit d’accepter que nous sommes différents et que la diversité de compétences et de caractères est une force, pas un défaut.

Troisième chose qu’il faut arrêter de faire : fuir les responsabilités. C’est le cas quand on dit « ce n’est pas ma faute, c’est celle de… », « je n’ai pas eu le temps », etc. Si vous avez pris une responsabilité, assumez-là jusqu’au bout. Votre honnêteté sera appréciée.

Quatrième point sur lequel travailler pour améliorer votre communication : être trop exigeant. Par exemple avoir un avis très tranché, formuler des demandes strictes, avoir des exigences envers certaines personnes. Il est certain que vous n’appréciez pas être traité de cette façon alors ne le faites pas aux autres.

 

Comment gérer un conflit selon Marshall Rosenberg

Le troisième point intéressant du livre de Marshall Rosenberg selon moi c’est sa technique pour répondre à une agression ou un conflit.

Prenons un exemple : un collègue vous demande de vérifier des calculs sur un document de travail et vous oubliez ou vous n’avez pas le temps.

Le lendemain, ce collègue revient vers vous de manière agressive en vous demandant pourquoi vous n’avez pas fait le travail en question.

Vous avez alors quatre manières possibles de réagir.

La première, c’est d’admettre votre tort, en disant par exemple « Je suis désolée, je suis entièrement fautif, j’ai oublié de faire ce travail ».

La deuxième option, c’est de rejeter la faute sur l’autre. Par exemple en disant « Si tu ne sais pas faire ce calcul toi-même ce n’est pas ma faute. Je n’avais pas à faire cette mission ». Vous l’aurez compris, ces deux options ne sont pas recommandées.

La troisième possibilité qui s’offre à vous c’est de donner votre sentiment sur la situation, par exemple en disant« Je suis désolé je me sens débordé en ce moment et j’ai oublié. Cette situation m’embête alors je vais y remédier : je vérifie ces calculs tout de suite. » 

La quatrième option est selon moi la meilleure : il s’agit de faire preuve d’empathie envers la personne.

Dans notre exemple, vous pouvez dire à votre collègue « Je comprends que tu sois déçu car ça te met en retard et tu dois être stressé. Je vérifie les calculs maintenant et j’envoie le document dès que c’est fait. »

Savoir exprimer sa gratitude pour avoir une communication non violante

Quatrième et dernier point à retenir de ce livre selon moi : savoir exprimer sa gratitude mais aussi sa colère. Marshall Rosenberg donne pour cela deux plans d’action très simples en trois étapes.

Pour montrer votre gratitude à quelqu’un, vous allez commencer par lui expliquer ce que son action vous a apporté, comment cela a contribué à votre bien-être.

Puis vous allez lui dire comment son action a satisfait le besoin que vous aviez.

Et, enfin, vous allez lui dire en quoi la réalisation de ce besoin a influencé vos sentiments. Par exemple, un ami vous a aidé à préparer un entretien d’embauche.

Vous pouvez lui dire :« Je me suis senti bien entouré (bien-être) et tu as su m’aider sur les questions qui me posaient problème (besoin). Maintenant, je me sens confiant pour cet entretien (sentiments). »

Exprimer sa colère sans blesser, c’est ça avoir une communication bienveillante

Maintenant, voyons comment exprimer votre colère en trois étapes. La première, c’est de prendre une grande respiration pour vous calmer et voir les choses plus sereinement.

Puis vous allez identifier les idées qui traversent votre esprit : pourquoi cette situation vous met-elle en colère ? Focalisez-vous sur votre besoin: êtes-vous en colère car l’un de vos besoins a été négligé ? Si oui, demandez-vous comment votre besoin peut encore être comblé.

Si l’on reprend notre exemple du collègue qui avait demandé à un autre de vérifier des calculs et se rend compte le lendemain que ça n’a pas été fait.

Il va respirer et sera ensuite capable de se rendre compte que penser de son collègue qu’il est fainéant ou incapable ne changera rien à la situation. La seule chose qui importe c’est que les calculs soient vérifiés.

Il pourra donc le réprimander légèrement pour qu’il comprenne qu’il a vraiment besoin de ces calculs.

Et la situation sera réglée calmement.

Voici les points essentiels que j’ai retenu du livre Les mots sont des fenêtres de Marshall Rosenberg. Je vous invite à le lire si vous voulez approfondir cette thématique. Si vous recherchez plus de conseils et techniques pour vous améliorer en communication, vous pouvez également participer à ma formation gratuite. Il s’agit de cinq vidéos à regarder quand vous voulez pour devenir un orateur confiant et charismatique. Pour participer, il suffit de renseigner votre adresse e-mail.

 

Les articles complémentaires qui pourraient vous intéresser :