Auparavant, le quotient intellectuel (QI) a été la seule manière de mesurer l’intelligence et de prédire les réussites scolaires, ainsi que professionnelles. Cependant, Daniel Goleman explique dans son livre intitulé « L’intelligence émotionnelle » que les performances et les capacités d’une personne ne sont pas uniquement dues au côté intellectuel.
Il souligne d’ailleurs que le QI prend seulement part à 20 % de la réussite, tandis que 80 % des facteurs de réussite sont constitués par d’autres éléments. Ces derniers incluent notamment l’éducation, le contexte social, le caractère, la personnalité.
En particulier, cette dernière est primordiale pour les relations sociales lesquelles sont nécessaires pour atteindre les objectifs escomptés via la coopération avec d’autres personnes.
Dans son livre, Daniel Goleman présente de nombreuses études psychologiques et démontre l’importance de savoir identifier, contrôler et gérer ses émotions, ainsi que celles des autres. En effet, le psychologue explique que s’il n’est pas possible de développer le QI, chacun peut par contre développer son QE ou quotient émotionnel, lequel est le facteur vraiment essentiel pour réussir dans la vie.
D’ailleurs, il précise que l’intelligence des émotions n’a aucune corrélation avec le QI, lequel découle surtout des facteurs génétiques. Ce livre explique aussi que le QE est le plus puissant moteur du leadership et du développement personnel.
1- L’importance d’écouter et d’identifier ses émotions
De nombreuses études ont mis en évidence que les enfants ayant un QI élevé ont tendance à échouer dans leur vie personnelle et professionnelle par rapport à ceux qui ont un QI moyen. D’ailleurs, ces derniers tendent à mieux réussir à l’université.
L’auteur explique que cela provient du fait qu’à l’école, c’est la notation de l’intelligence théorique qui catégorise les élèves en tant que surdoué ou non. Or, ce type d’intelligence ne prépare pas à affronter les épreuves de la vie ni à saisir les opportunités.
Daniel Goleman poursuit ensuite par définir les émotions et leurs rôles essentiels dans la société. Il explique notamment que l’émotion incite à agir, comme un moteur ou une motivation.
La peur, la colère, la tristesse et l’amour sont notamment les principales émotions que nous ressentons. Elles régulent une sécrétion d’adrénaline qui provoque une hausse ou une baisse d’énergie.
Par ailleurs, les émotions sont contagieuses. Par exemple, si tu es en contact avec quelqu’un de souriant et débordant d’énergie, tu le deviens aussi automatiquement. Toutefois, il est essentiel de savoir contrôler ses émotions pour ne pas perdre le contrôle de ses actions.
Par exemple, l’anxiété peut à terme faire naitre des crises de panique ou des phobies. Pour maitriser ton anxiété, le meilleur moyen est de rester calme et de déterminer si le risque est réellement important.
2- Comment développer l’intelligence émotionnelle ?
Daniel Goleman soutient que le parcours scolaire ne doit pas uniquement se focaliser sur le développement de l’intellect. Il précise notamment que certaines aptitudes émotionnelles doivent être développées dans le cursus pédagogique.
Toutefois, il n’est pas trop tard pour développer ton intelligence émotionnelle. Le psychologue liste en effet précisément les capacités émotionnelles que l’on doit acquérir si l’on souhaite avoir du succès dans la vie.
En particulier, l’optimisme est un caractère que tu dois développer pour avoir de la motivation intérieure. Pour cela, il faut par contre être sûr d’avoir le contrôle de sa propre vie. Pour y arriver, l’auteur conseille de favoriser les domaines pour lesquels l’on a de l’intérêt.
En particulier, le talent peut être plus rapidement développé lorsqu’il est couplé avec le plaisir. Toutefois, il est essentiel d’adapter le niveau d’apprentissage pour éviter de faire naitre de l’ennui ou de l’anxiété.
Ensuite, l’auteur souligne aussi l’importance de développer l’empathie. Celle-ci est présente dès la naissance. Cela se constate par exemple par le fait qu’un bébé pleure lorsqu’il entend un autre bébé pleurer. Toutefois, être plus sensible à nos propres émotions est essentiel pour pouvoir mieux reconnaitre celles des autres.
L’empathie est essentielle pour prendre la meilleure décision adaptée aux situations qui se présentent. Pour développer l’empathie, il est essentiel de commencer par renforcer la connaissance de soi. En effet, savoir écouter ses émotions et ses sentiments est primordial avant de pouvoir reconnaitre ceux d’autrui.
3- Maitriser l’art de la critique
L’art de la critique est un point sur lequel Daniel Goleman insiste grandement dans son livre pour ceux qui veulent développer l’intelligence des émotions. Il explique d’ailleurs que la plupart des gens ne savent pas comment faire une critique productive et proactive.
Il conseille notamment d’intégrer les critiques dans des éloges pour qu’elles soient écoutées et mieux accueillies. L’art de la critique se base sur une analyse précise des faits et des actions restant à faire. Pour être complète, une critique doit aussi être accompagnée par des solutions.
De plus, il faut aussi apprendre à faire des critiques face à face avec les gens. Cela est essentiel pour savoir comment ils ont réagi et ainsi faire preuve d’empathie. D’ailleurs, le reproche sera également considéré comme étant une précieuse information si tu dialogues ouvertement avec la personne pour l’énoncer.
En effet, elle pourra considérer que le reproche lui permettra de s’améliorer. Ces conseils sont notamment essentiels si tu veux avoir une bonne communication avec les gens afin de devenir un bon manager et développer ton sens du leadership.
4- Les deux grandes composantes de l’intelligence émotionnelle
Selon Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle se définit par la capacité à reconnaitre les émotions et à les utiliser pour mieux gérer le comportement et les relations. Ainsi, le QE se compose d’une base individuelle reflétant la capacité à gérer nos propres émotions et d’une partie sociale. Cette dernière concerne la manière dont nous gérons nos relations.
Il est donc premièrement essentiel de considérer la conscience de soi pour pouvoir être capable de reconnaitre et d’assumer nos émotions. Cela permet notamment d’éviter de blâmer les autres ou de les accuser lorsque l’on est en colère ou triste, comme les personnes ayant un faible QE. Ces dernières ont d’ailleurs tendance à devenir des tyrans domestiques, des dominants malveillants ou des personnes toxiques pour eux-mêmes et leur entourage.
Ensuite, il est essentiel de développer la gestion de soi. Cela consiste à identifier et à réaliser une solution productive et proactive. Savoir gérer tes émotions te permettra de cultiver et de préserver de bonnes relations avec les autres.
De plus, cela va t’éviter de trouver des raisons de rester dans ta colère ou de justifier ton mauvais comportement. Les personnes à bas QE tendent aussi à rester dans leurs humeurs négatives et à adopter des comportements autodestructeurs.
Une fois que tu auras une bonne gestion de tes propres émotions, tu pourras également mieux développer ta communication et tes relations sociales. En effet, cela va te permettre de mieux percevoir les signes émotionnels des autres et de les comprendre.
Être conscient de l’environnement social est essentiel pour pouvoir proposer les meilleures solutions, effectuer des actions proactives et ne pas être à la merci des personnes toxiques.
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