Comment répondre aux questions de soutenance

Bonjour et bienvenue dans ce nouvel article dans lequel je vais vous expliquer différentes méthodes pour répondre aux questions de soutenance.

Lors de la conclusion de votre oral, vous aurez le jury ou le public qui vous posera différentes questions. Si vous avez la réponse, génial !

Mais si ce n’est pas le cas, comment improviser une réponse qui tient la route ? Parfois, vous serez face à des personnes qui vous poseront des questions pièges afin de voir votre aptitude à gérer la question et offrir une réponse adéquate.

Nous allons voir 5 questions au sens large et je vais vous offrir des réponses précisent à donner aux membres du jury. Sachez également que ces questions de soutenance sont quasiment identiques à celles posées lors d’un entretien d’embauche. D’où l’importance de savoir quoi répondre dans ce genre de situation.

Vous n’avez pas la réponse à la question posées

Dans ce cas, je vous recommande 2 méthodes différentes à employer. La première, c’est de dire que vous n’avez pas la réponse et d’admettre. Mais vous ajouterez à ça, que vous êtes ici pour apprendre, si c’est pour un entretien. C’est d’ailleurs quelque chose que j’ai utilisé lors d’un entretien que j’ai eu pour un job d’étudiant.

Je voulais travailler les week-ends et lorsque j’ai rencontré le responsable du magasin il m’a posé une question. Mais je n’avais pas la réponse. Je postulais pour un métier totalement différent de mon domaine d’étude, il était donc normal, que je ne connaisse pas certaines choses.

Néanmoins, j’étais très motivé, j’étais ambitieux et c’est sur ces compétences que j’ai axé ma réponse. Ajoutez à cela la formule « je suis ici pour apprendre, et croyez-moi, j’apprends vite », et vous proposez une réponse qui tient presque mieux la route que la réponse attendue.

La deuxième réponse que vous allez pouvoir donner c’est de dire qu’il ne sert à rien de tout savoir.

Ce qui est vraiment important, c’est de savoir où trouver rapidement les informations.

Si l’on vous demande, à la fin de votre soutenance quelles sont les règles de sécurité de l’entreprise dans laquelle vous avez travaillé durant ces 3 derniers mois, répondez : « Je ne les connais pas toutes mais je sais que les principales sont … et puis elles sont consultables dans le document unique situé dans le bureau de ma responsable. »

Vous ne souhaitez pas communiquer la réponse au jury

Dans ce deuxième cas, si vous estimez qu’elle doit rester privée, jouez sur la confidentialité de l’information.

Encore une fois, si votre soutenance concerne un stage ou une expérience dans le milieu professionnel, il va être facile de jouer sur la confidentialité. Si ce n’est pas le cas, et que l’information vous concerne vous, jouez sur le côté vie privée.

Vous serrez éventuellement ouvert pour en parler après la soutenance en face à face avec la personne.

Mais pour le moment, vous ne pouvez pas répondre à la question.

Enfin, si la question porte sur un autre sujet, jouez la carte du secret. Dites que vous n’avez pas la possibilité de donner cette information car il s’agit d’un sujet gardez secret par l’organisme concerné.

On vous reprend sur une erreur, lors des questions de soutenance

Pendant longtemps, j’ai aimé dissimuler mon erreur et embrouiller l’esprit de la personne qui me reprenait, sans jamais admettre ma faute.

Je pensais que si j’admettais mon erreur, ma crédibilité allait fortement chuter. Désormais, j’ai une approche légèrement différente du sujet.

Ce que je vous recommande de faire aujourd’hui pour répondre aux questions de soutenance, c’est de rapidement reconnaitre votre erreur.

Mais ce n’est pas tout. Montrer ensuite que la personne qui vous a fait la remarque a un certain sens de l’observation ou que vous avez la capacité de garder son attention quand vous parlez.

Concrètement voici ce que vous pourriez dire : « Oui c’est vrai, vous avez raison, je vois que vous écoutez attentivement ce que je dis. Au moins c’est que ma soutenance vous captive sinon, vous n’auriez pas relevé cette faute ». Donc finalement, vous passez d’une situation où vous perdez votre crédibilité, à une situation qui vante vos compétences d’orateur. Plutôt un bon retournement de situation pour vous !

Vous devez prendre position durant les questions de votre oral.

Imaginons que vous réalisiez une prise de parole sur l’émergence des réseaux sociaux. Lorsque arrive le moment de répondre aux questions de soutenance, une personne se lève et vous demande : « Alors êtes-vous pour ou contre l’utilisation des réseaux sociaux pour les jeunes de 10-15 ans ? ». A ce moment, vous devez prendre position.

Mais si le jury à un point de vue différent du vôtre, vous risquez de perdre des points. Parce que oui, à part s’ils sont dotés d’une grande ouverture d’esprit, ils risquent d’être contre vous et votre résultat s’en ressentira. Je ne vous recommande donc pas de prendre position mais plus de toujours peser le pour et le contre.

Vous pourrez donc dire que vous pensez des réseaux sociaux qu’ils sont géniaux, en théorie. Ils offrent la possibilité au monde d’être connecté, d’échanger, de débattre, et d’être informé. Néanmoins, c’est l’utilisation qui en est faite, qui est mauvaise. Le fait que beaucoup passent trop de temps dessus. Le fait que certains détourne l’utilisation principale des applications …

Dans ce cas les personnes du jury qui seraient pour, et qui trouveraient que c’est une prouesse technologie seront satisfaits.

Et les détracteurs des « social medias » seraient aussi contents car votre argumentaire va dans leur sens. Mais retenez qu’il ne faut jamais donner son point de vue et trancher lors des réponses aux questions de soutenance. Nuancez vos propos, et tout le monde sera comptant. Si le jury insiste, revenez à la méthode 2. C’est d’autant plus le cas pour les sujets politiques ou religieux.

Si le jury tente de remettre en cause votre expérience

Pour répondre à cette question, il faut que vous ayez préparé votre argumentaire en amont. Je vais vous raconter une histoire qui m’est récemment arrivée.

Lors d’un entretien, je montre sur mon CV que je suis rédacteur d’un blog sur la prise de parole et que je donne des conseils sur YouTube. La personne en face de moi me dit que c’est un beau projet, mais me demande si je ne suis pas un peu jeune pour aider d’autres personnes. Pour répondre à sa question, il fallait donc que je connaisse en amont mes points forts. Je vous invite donc à préparer ce genre de question et déterminant vos qualités et vos points forts.

Dans un premier temps, je lui ai demandé si j’avais l’air timide ou mal à l’aise ? Elle m’a répondu que non. Puis je lui ai dit que je me formais beaucoup sur le sujet à travers différentes plateformes. Et enfin que ce domaine était une réelle passion et un plaisir pour moi.

Voilà pourquoi je souhaite aider les personnes qui seraient motivées d’apprendre et de devenir meilleur en communication. Bien évidemment, je n’ai pas la prétention d’être un orateur professionnel mais je ne pense pas qu’il faut l’être pour aider les personnes qui sont au niveau qu’on avait il y a 1 ou 2 ans.

Voilà, vous savez maintenant comment répondre aux questions de soutenance les plus connut. Gardez bien en tête ces idées clés et si vous souhaitez en savoir plus sur la confiance en soi à l’oral et la prise de parole, je vous invite à télécharger gratuitement mon extrait de livre. Vous découvrirez comment structurer votre oral et booster votre confiance. Le bouton se trouve en haut de la page. On se voit de l’autre côté, a tout de suite.

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